31 oct. 2008

Etats-Unis : les entreprises s'ouvrent aux transsexuels

De plus en plus de grandes entreprises américaines intègrent les transexuels dans leur règlement antidiscrimination.


Madame Stasha Goliaszewski, 61 ans, créatrice de banques de données chez Boeing, se prénommait auparavant Stanley. « Je suis une militante, dit-elle. J’ai trouvé à qui parler dans l’entreprise, j’ai rencontré le responsable de la diversité, le patron des relations humaines, les avocats de la maison… et je les ai tous convaincus de changer le code antidiscrimination de Boeing, pour inclure les transsexuels. »
En 2002, Stanley Goliaszewski a gagné. Et il a pu commencer sa « phase de transition », avec le soutien d’un coordinateur. Stanley est devenu Stasha. Elle a pris des hormones, s’est habillée en femme. Et son coordinateur “avocat” a organisé des réunions d’information avec les autres salariés, son supérieur hiérarchique, parfois avec des clients de Boeing. « Le plus gros problème, confie-t-elle, ce sont les toilettes. Au bout de six mois, deux femmes se sont plaintes auprès des responsables RH. Mais ils m’ont soutenue, et leur ont dit de fréquenter d’autres toilettes. »Il y a dix ans, l’histoire de Stasha Goliaszewski serait restée rarissime dans l’univers professionnel. Mais, récemment, plusieurs groupes, et pas des moindres – Boeing, IBM, Dupont, Northrop Grumman, Raytheon… – ont choisi de refuser la discrimination sur la seule base de l’identité sexuelle.


Donner une image d’entreprise tolérante

Les raisons de cette ouverture vis-à-vis des transexuels, si peu nombreux ? Ils ne sont que 0,25 % à 1 % de l’ensemble de la population. « L’entreprise ne devrait s’intéresser qu’aux critères liés au travail pour juger une performance, répond Jillian Weiss, professeur au College Ramapo du New Jersey et spécialiste du sujet. Avec l’arrivée à la retraite des baby-boomers, la force de travail se réduit, les entrepreneurs s’inquiètent. Ils cherchent toujours à recruter les meilleurs talents et, pour cela, veulent apparaître auprès des nouvelles recrues comme des leaders sur le thème de la diversité. » La compagnie tolérante vis-à-vis des transexuels envoie, en fait, un signal à toutes les catégorie de candidats : « Ici, les femmes, les homosexuels, les Noirs… seront bien traités. »L’activisme du lobby GLBT (gay, lesbian, bisexual, transgender) a favorisé ce changement de posture. La création de l’indice d’égalité par la Human Rights Campaign Foundation aussi. Cet indice, publié chaque automne, analyse les stratégies d’entreprise vis-à-vis des homosexuels, des bisexuels et des transexuels. La première entreprise à intégrer les transexuels dans son code antidiscrimination a été Lucent Technologies, en 1997, suivie, en 2000, par deux autres sociétés. Et aujourd’hui, le mouvement a pris de l’ampleur : 354 entreprises ont adapté leur code antidiscrimination ; 86 collèges et universités ; 22 associations. Cette année, relève-t-on à la fondation Human Rights Campaign, 58 % des 519 entreprises étudiées interdisent la discrimination contre les transexuels ; 35 % prennent en charge le traitement aux hormones et 27 % remboursent l’opération chirurgicale pour changer de sexe.


Garder une écoute bienveillante

C’est ainsi que Genevieve Gronowski, technicienne dans le service d’aide aux clients chez Dupont, a pu entamer sa transition au début de l’année 2008. Elle a discuté pendant plusieurs mois avec son chef de service et deux représentants des relations humaines l’ont accompagnée. « Aujourd’hui, quelques salariés ne me parlent plus, d’autres m’évitent, un client a demandé à ne plus me voir », avoue-t-elle. Mais, pour beaucoup, le choc initial s’est dissipé. « Avoir une écoute bienveillante dans des situations sensibles est crucial », conclut Genevieve Gronowski, Glenn dans une autre vie.

Caroline Talbot, à New York


Source: Entreprise & Carrières

La crise financière commence à impacter les budgets consacrés aux augmentations salariales 2009


Sans bouleverser leurs budgets dédiés aux augmentations salariales 2009, les entreprises commencent à procéder à des ajustements à la baisse.

Malgré la crise financière, les entreprises entendent conserver leurs budgets alloués aux augmentations salariales en 2009. C’est la tendance qui se dégage d’une étude réalisée par le cabinet Hewitt Associates, spécialisé dans le conseil en management des RH et en rémunération. Selon les premiers enseignements de cette enquête, qui sera close le 5 novembre prochain, 70 % des entreprises sondées comptent conserver les budgets alloués aux augmentations collectives. Par ailleurs, 60 % d’entre elles déclarent vouloir maintenir les budgets dédiés aux augmentations individuelles.

Ajustements

Toutefois, remarque Hewitt Associates, les budgets prévisionnels 2009 d’augmentations salariales (individuelles et générales), qui étaient estimés à 3,7 % en août dernier, sont aujourd'hui de l’ordre de 3,2 %. Le budget moyen d’augmentations générales est passé de 2,1% à 1,7 % tandis que celui consacré aux augmentations individuelles est tombé à 2,6 % contre 2,9 % en août.« La crise actuelle a d’ores et déjà commencé à affecter les prévisions des entreprises en matière de révisions salariales, remarque, dans un communiqué, François Auger, senior consultant en charge des études chez Hewitt Associates. Même si l'impact est relativement limité pour l'instant, nous observons un net retournement de tendance, en particulier pour les augmentations individuelles ».


J-F. Rio


30 oct. 2008

Davantage de handicapés à La Poste



L'effort de La Poste en direction des salariés handicapés se poursuit. Là où certains DRH se contentent de déclarations de principe, l'entreprise se fixe des objectifs chiffrés dans le cadre de plans de recrutements tri-annuels. Le nouvel accord 2008-2010, négocié et signé au début de l'année par quatre syndicats (FO, CFDT, CFTC, CGC), prévoit ainsi l'embauche d'au moins 600 salariés reconnus travailleurs handicapés, sur des postes stables et à plein temps. De quoi aider l'entreprise à se rapprocher des seuils légaux. Avec un taux de salariés handicapés de 5% à janvier 2008, elle reste en dessous des 6% requis par la loi, sans pour autant avoir à rougir au vu de la taille du groupe (300 000 salariés). La Poste s'engage par ailleurs à garantir l'accessibilité d'ici à 2015 de tous les établissements de plus de dix personnes. Elle se fixe également comme objectif de réaliser 1,5% de ses achats de fonctionnement auprès du secteur adapté et protégé.

28 oct. 2008

Marché de l'emploi cadre : plein emploi et chômage / Y-a-t-il réellement une problématique senior ?

Le marché de l'emploi cadre français est en situation de plein emploi. Sur les 3,19 millions de cadres qu'il compte aujourd'hui, près de 125 000 sont en recherche d'emploi, soit un taux de chômage de 3,8%. C'est deux fois mois que l'ensemble des salariés. La conjoncture favorable depuis 2004 explique en grande partie cette bonne santé dont tous les cadres profitent aujourd'hui, qu'ils soient jeunes diplômés ou cadres confirmés...

Le communiqué de Presse
Télécharger le fichier

L'étude "Le chômage des cadres"

Télécharger le fichier

L'étude "Les recrutements de cadres de 50 ans et plus en 2007"

Télécharger le fichier



Source: APEC.fr

10 oct. 2008

17 questions pour évaluer l'expérience des candidats

Ce qu’un candidat a accompli, voila sûrement le meilleur élément sur lequel le juger. Pour Arthur H Bell, professeur de management à l’Université de San Francisco, l’expérience doit primer sur ce que le candidat croit, pense, sait ou affirme.

Il propose donc, dans un article publié dans la célèbre revue américaine Workforce, 17 questions clés pour mieux analyser l’expérience des candidats. Les voici :

1- Pouvez-vous me décrire ce que vous avez aimé et ce que vous avez le moins aimé dans la façon dont vous étiez dirigé dans vos précédents postes ?

2- Racontez-moi comment, dans vos expériences passées, vous avez agi en faveur du travail d’équipe ?

3- Souvenez-vous d’un moment où vous avez pris la mauvaise décision ou commis une erreur. Comment avez-vous géré cette situation ?

4- Dans vos expériences passées, avec quels types de clients ou de collègues aviez-vous le plus de mal à travailler ? Quel comportement adoptiez-vous ?

5- Décrivez-nous une occasion où vous vous êtes vous-même fixé des objectifs. Quels ont été les résultats ?

6- Pouvez-vous me parler d’une circonstance où vous avez dû critiquer le travail d’un collègue ? Comment avez-vous géré cette situation ? Quels résultats avez-vous obtenus ?

7- Racontez-moi la plus belle réussite de votre carrière ? Quel but cherchez-vous à atteindre maintenant ?

8- Parlez-moi d’une situation d’urgence ou de crise à laquelle vous avez été confronté dans vos emplois précédents ? Quel a été votre rôle ? Qu’avez-vous fait ?

9- Tout le monde est stressé. Décrivez-moi les situations qui, au bureau, vous suscitent le plus de stress. Comment les gérez-vous habituellement ?

10- Lors de votre dernière expérience, qu’avez-vous appris ? Comment allez-vous mettre en pratique ces nouvelles connaissances ?

11- Citez-moi un défi auquel vous avez été confronté dans vos précédentes fonctions ? Comment l’avez-vous relevé ?

12- Tout manager doit savoir déléguer.Décrivez-moi une situation où vous avez délégué avec succès ? Une où la délégation a été un échec ? Comment avez-vous géré cette situation ?

13- Au cours de vos précédentes expériences, quelle façon de communiquer a le mieux fonctionné avec votre supérieur ? avec vos collègues ? avec vos subordonnés ?

14- Citez-moi l’exemple d’une situation que vous avez prise en main sans que cela ne vous soit formellement demandé ?

15- Quelles expériences de travail avez-vous avec des personnes d’âges différents, de cultures différentes ou des personnes handicapées ?

16-
Dans vos expériences précédentes, avez-vous préféré travailler principalement avec des hommes ou des femmes ? Expliquez-moi pourquoi ?

17- Décrivez-moi une situation où vous êtes allé au delà de votre fonction pour aider un client ?


Source: www.focusrh.com

5 oct. 2008

25 questions à poser lors d’un entretien



B
ob Rosner est l’un des plus célèbres chroniqueurs RH aux Etats-Unis. Ses articles sont repris dans de nombreux journaux et sur plusieurs sites d’informations comme ABCnews ou le Careerjournal du Wall Street Journal. Il est aussi le co-auteur du best-seller : The Boss’s Survival Guide (McGraw-Hill, 2001) et l’éditeur du site Internet :
workingwounded.com





Dans l’une de ses dernières chroniques, il nous a donné les 25 questions à poser durant un entretien. Les voici :

1- Pourquoi êtes-vous là ?
2- Si vous aviez un seul mot pour vous décrire, lequel serait-ce ?
3- Quand avez-vous échoué ? Décrivez ce qui s’est passé et ce que vous avez appris.
4- De quelle réalisation êtes-vous le plus fier ?
5- Quels traits de caractère chez vos collègues vous ennuient le plus ? Quels sont ceux que vous appréciez le plus ?
6- Comment tirez-vous profit de vos forces ? Comment compensez-vous vos faiblesses ?
7- Si je demandais à votre patron actuel quelle est votre plus grande force, que me répondrait-il ?
8- Si je lui demandais ce qui le rend fou chez vous, que me dirait-il alors ?
9- Quelle est la chose que vous aimeriez faire mieux ? Comment comptez-vous vous améliorer ?
10- En travaillant avec vos collègues, quelle chose avez-vous changée chez vous pour être plus efficace ?
11- Selon vous, quelles sont les principales qualités des gens qui réussissent ? comment vous évaluez-vous dans ces domaines ?
12- Comment prenez-vous des décisions ?
13- Si vous ne pouviez demander conseil qu’à une seule personne, laquelle serait-ce ? Pourquoi ?
14- Parlez-moi d’une situation au travail où vous êtes resté totalement honnête malgré un risque d’échec.
15- Vous prenez une décision. Que faites-vous si l’un de vos collègues la remet en question ?
16- Décrivez-moi une situation de crise à laquelle vous avez dû faire face au travail ? Quel a été votre rôle ? Comment l’avez-vous résolue ? Quels ont été les résultats ?
17- Décrivez-moi une situation où vous avez dû faire un travail pour lequel vous n’étiez pas formé ? Comment vous en êtes-vous sorti ?
18- Décrivez-moi le dirigeant qui tirerait le meilleur de vous ?
19- Qu’est-ce qui vous ferait aimer venir ici chaque jour ?
20- Que faites-vous si la direction prend une décision que vous n’approuvez pas ?
21- Dans notre opportunité, qu’est-ce qui vous attire le plus ?
22- Quelle est votre plus grande crainte face à cette opportunité ?
23- Si vous avez cet emploi, comment pourriez-vous me faire perdre de l’argent ?
24- Supposons que vous veniez travailler ici. Dans un an, vous rentrez chez vous un vendredi soir en vous disant qu’accepter cet emploi a été la meilleure décision que vous ayez jamais prise. Que s’est-il passé durant cette année pour que vous ressentiez cela ?
25- Y-a-t-il une question que je ne vous ai pas posée et que j’aurais dû vous poser ?

Source:http://www.focusrh.com